Depuis quelques années, difficile pour la société Miss France de préparer une élection sereinement sans qu’un scandale ne vienne éclabousser l’écharpe tricolore. Une situation que Sylvie Tellier attribue aux proches des Miss qui perdent.

Cette année encore, l’élection de Miss France est entourée d’un léger parfum de scandale. Très léger puisque qu’il s’agit "seulement" de photos d’art de certaines Miss régionales posant dénudées. C’est le cas notamment de Miss Corse, Louise Robert, qui pourrait ne pas figurer dans le groupe des 12 finalistes pour des photos sensuelles prises par une photographe professionnelle.Dans un entretien au journal régional Le Populaire, réalisé avant que cette affaire n’éclate, et publié ce jeudi, Sylvie Tellier explique que les Miss sont souvent victimes de délation. Elle explique recevoir des mails de délation une fois que la nouvelle Miss France est élue, photos à l’appui. Des photos des jeunes femmes en maillot de bain sur la plage ou un verre de bière à la main, donc qui ne porte pas à conséquence la plupart du temps. Ces clichés, "ce sont parfois les proches, ou les parents des Miss non élues qui sont allés sur Facebook pour [les] récupérer. (…) Il y a une réelle volonté de faire du tort et ce, dès le lendemain de l’élection."Si la plupart du temps ces photos ne nuisent pas à la Miss élue, ils sont parfois plus dangereux. Cela fut le cas pour Valérie Bègue, dont des clichés sexy furent publiés dans la presse peu de temps après son élection. Elle avait alors été interdite de représentation officielle pendant plusieurs mois par le comité Miss France.Sylvie Tellier l’avoue. Plus que les photos, elle craint les vidéos : "Vous savez, ce dont on a peur, ce sont les sextape, ou le petit copain éconduit qui se venge en publiant des clichés sur Internet. Malheureusement, ça arrive."Espérons pour la prochaine Miss France, qui doit succéder à Delphine Wespiser ce samedi 8 décembre lors de l’élection diffusée sur TF1, que cela ne lui arrivera pas.