Agents très spéciaux : Code U.N.C.L.E.

À l’ère du tout-numérique et des superhéros dépressifs, "Agents très spéciaux...", avec son élégance à l’ancienne et sa futilité assumée, se reçoit comme une bouffée d’air lounge. En pleine guerre froide, un agent russe et un agent américain ont deux heures pour s’apprivoiser, draguer la fille sublime d’un scientifique et récupérer une bombe nucléaire. Poursuites en bagnole et en bateau, drague sur des terrasses romaines en costard hors de prix, le tout sans trucage. C’est nettement moins bien que "Kingsman – Services secrets", mais ça confirme que, ces temps-ci, les cinéastes anglais font les films d’espionnage les plus sympathiques au monde.

(...) un film d'époque brillant, avec un super duo à l'écran et une histoire qui vous donnera plus qu'envie de revoir ces personnages.

En jouant la carte du glamour et du charme, comme s'il se fichait que son block­buster en soit un, Guy Ritchie n'est pas loin de la belle désinvolture d'un Steven Soderbergh.

Dans le genre, Agents très spéciaux est un sans faute millimétré, calibré pour plaire aux spectateurs audacieux qui ne sont pas obsédés par le catalogue de Marvel, et qui a tout de l’objet culte à louer.

En jouant la carte du glamour et du charme, comme s'il se fichait que son block­buster en soit un, Guy Ritchie n'est pas loin de la belle désinvolture d'un Steven Soderbergh.

Même s'il est réalisé avec des technologies et astuces modernes, c'est vieux jeu - pas seulement parce qu'il se déroule dans les années 60 - mais dans le bon sens.

Le film célèbre une époque pendant laquelle les agents secrets s'habillaient impeccablement, plaisantaient avec style, et avaient des jouets exceptionnellement cool. Qu'on oublie le film presque instantanément fait partie du plaisir.

James Bond sous gaz hilarant : humour anglais à tous les étages, mythologie de la guerre froide pastichée, bagarres pour rire et impeccables costumes de Savile Row.

James Bond sous gaz hilarant : humour anglais à tous les étages, mythologie de la guerre froide pastichée, bagarres pour rire et impeccables costumes de Savile Row.

"Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E." ressemble à une version vintage, et plus sobre, d'un "Mission Impossible". C'est un bon film qui a belle allure.

Vous attendiez un film estival sympa ? Ne résistez plus. Dites juste "U.N.C.L.E.".

C'est un film dont le charme vous prend par surprise, un peu comme un espion dans la nuit.

Ne ratez surtout pas les premières minutes du film, qui démarre sur les chapeaux de roues avant de glisser, plus sagement, vers un buddy movie stylisé de bonne facture.

(...) une distraction cinématographique qui ne prétend jamais pus profonde que ses racines télévisuelles (...) Les acteurs trouvent le juste milieu entre le respect de l'oeuvre et le fait que rien de tout ça ne doit êtres pris au sérieux.

Guy Ritchie multiplie poursuites et fusillades. Le réalisateur s'muse comme un gamin avec des jouets surdimensionnés.

Guy Ritchie multiplie poursuites et fusillades. Le réalisateur s'muse comme un gamin avec des jouets surdimensionnés. 

(...) un blockbuster cool et explosif, ultra-stylisé, dirigé par un Guy Ritchie offensif.

(...) un blockbuster cool et explosif, ultra-stylisé, dirigé par un Guy Ritchie offensif.

Ne ratez surtout pas les premières minutes du film, qui démarre sur les chapeaux de roues avant de glisser, plus sagement, vers un buddy movie stylisé de bonne facture.

Dans le genre, "Agents très spéciaux" est un sans faute millimétré, calibré pour plaire aux spectateurs audacieux qui ne sont pas obsédés par le catalogue de Marvel, et qui a tout de l’objet culte à louer.

Ce n'est pas mauvais, mais ce n'est pas bon non plus.

Guy Ritchie se prend les pieds dans le tapis du cool, mais son casting parvient à assurer le spectacle.

Guy Ritchie se prend les pieds dans le tapis du cool, mais son casting parvient à assurer le spectacle.

C'est comme un "Austin Powers" réalisé par Wes Anderson même si le style personnel de Guy Ritchie est particulièrement visible.

Des partis pris souriants qui n'évitent pas, du coup, le systématisme, mais dont on peut se contenter pour ce premier volet.

Des partis pris souriants qui n'évitent pas, du coup, le systématisme, mais dont on peut se contenter pour ce premier volet.  

Le rythme languide achève de faire de ces "Agents très spéciaux" les compagnons idéaux d’une pause intellectuelle.

Hypnotique et intelligent, mais il a plus de style que de matière.

Guy Ritchie, inhabituellement sur la retenue, sert un solide divertissement avec un soupçon de classe, mais le manque d'alchimie et la direction ennuyeuse rendent cette adaptation d'une série des années 60 peu mémorable.

(...) si le script utilise la rivalité entre l'Est et l'Ouest, il n'arrive pas à capitaliser sur la tension qui existerait entre Solo et Illya, qui laissent bien vite tomber leurs différents et n'ont pas l'air de travailler pour deux camps opposés.

Qui a eu l'idée de faire un thriller sur la Guerre Froide pour une génération qui ne sait pas ce qu'est la Guerre Froide ?

Même en guise de chic, le film ne sert qu’une espèce de beauferie dandy, avec ses armoires à glace endimanchées qui nous laissent franchement regretter le tandem Clooney-Gosling imaginé aux origines du projet.

Même en guise de chic, le film ne sert qu’une espèce de beauferie dandy, avec ses armoires à glace endimanchées qui nous laissent franchement regretter le tandem Clooney-Gosling imaginé aux origines du projet.

L’ensemble est emballé avec un clinquant qui ne fait, ironiquement, que souligner le vide qui l’habite.

L’ensemble est emballé avec un clinquant qui ne fait, ironiquement, que souligner le vide qui l’habite. 

Aussitôt vu, aussitôt oublié.

Aussitôt vu, aussitôt oublié.

(...) ni totalement parodiques ni résolument musclés, ces agents très spéciaux ne trouvent jamais leur rythme dans ce (long) prologue à leurs aventures cathodiques surannées.

Le rythme languide achève de faire de ces Agents très spéciaux les compagnons idéaux d’une pause intellectuelle.

(...) cette résurrection à gros budget mais banale de deux agents secrets des sixties – mannequins engoncés s’escrimant contre des néonazis – est nulle et non avenue.

(...) cette résurrection à gros budget mais banale de deux agents secrets des sixties – mannequins engoncés s’escrimant contre des néonazis – est nulle et non avenue.

Guy Ritchie est un réalisateur dont les récents "Sherlock Holmes" avec Robert Downey Jr ont montré qu'il pouvait toujours faire des films divertissants et électrisants. Ces vertus sont absente ici, et l'idée d'autres films de la même franchise me font m'inquiéter que les méchants ne lâchent du gaz paralysant dans les cinémas, avec des symptômes identiques à un ennui mortel.