Toutes les critiques de De nos frères blessés

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thierry Chèze

    Hélier Cisterne (Vandal) propose ici un épisode relativement méconnu de la période trouble de la guerre d’Algérie. Le destin tragique de Fernand Iveton, le seul Européen guillotiné pendant ces années de conflit. Un ouvrier syndicaliste militant de l’indépendance arrêté après avoir posé une bombe dans un local désaffecté de son usine et directement mis sous la menace capitale malgré l’absence de victime ou de blessé. Cisterne choisit de raconter cette histoire par le prisme… d’une histoire d’amour. Celle qui liait Fernand à Hélène dont la famille afui le communisme pour venir se réfugier en France et qui se retrouve désignée « femme de traître ». Mais le scénario ne parvient jamais à trouver son équilibre entre les deux personnages et crée de la frustration en restant chez l’un comme chez l’autre à la surface des choses, malgré ses deux épatants interprètes, Vincent Lacoste et Vicky Krieps