Toutes les critiques de Drive-Away Dolls

Les critiques de Première

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    Depuis que les frères Coen ont décidé de mener des carrières solo, Joel a signé une adaptation très arty de Macbeth, qui manifestait son besoin de changer d’air. Et Ethan, alors ? Désormais associé à sa femme Tricia Cooke, il signe avec Drive-Away Dolls une compilation des pires tics du cinéma coenien. Deux copines lesbiennes (l’une prude, l’autre délurée) y sont poursuivies de la Côte Est à la Floride par des criminels qui veulent récupérer la mystérieuse valise qu’elles ont emportée par mégarde dans leur voiture de location… Accents texans-ploucs pas drôles, autoréférences fatiguées à Fargo et The Big Lebowski, prestation cartoonesque ratée de Margaret Qualley… Si l’action du film se passe dans les 90s, c’est, nous dit-on, parce que le scénario a été écrit à cette époque-là. Soit celle de l’âge d’or des Coen, quand les frangins enchaînaient les classiques. Et qu’Ethan avait jugé préférable de laisser Drive-Away Dolls au fond d’un tiroir.