Toutes les critiques de Fleurs du mal

Les critiques de Première

  1. Première
    par Isabelle Danel

    Entre clip de danse hip hop et images d’ordinateur, Fleurs du Mal, centré sur la love story de deux déracinés, est un cri de jeunesse. Comme tel, il lui sera beaucoup pardonné. Mais en mélangeant la révolution iranienne de 2009 (via Youtube) aux états d’âme d’un danseur galérant dans des petits boulots et d’une pauvre petite fille riche échouée dans un hôtel du Panthéon, le réalisateur de ce premier long métrage marque un but contre son camp. On rêve d’un scénario écrit et d’une caméra qui ne confondrait pas mouvement et delirium tremens.

Les critiques de la Presse

  1. Les Cahiers du cinéma
    par Joachim Lepastier

    Dans l'épopée du do-it-yourself contemporain, "Fleurs du mal" s'affirme comme un cas aussi irritant que stimulant.

  2. Les Inrocks
    par Amélie Dubois

    Au cœur de cette romance pourtant délicate, les vidéos et les tweets n’arrivent pas non plus à trouver une place forte, la faute à une mise en scène volontariste qui, parce qu’elle mise presque uniquement sur la fraîcheur (incontestable) de ses acteurs et de son freestyle, reste à la surface de son beau sujet.

  3. Télérama
    par Frédéric Strauss

    De cet étrange flux de mots et d'images qui s'entrechoquent à distance avec des réalités elles-mêmes en mouvement, le réalisateur fait un collage. Empreint de réminiscences très Nouvelle Vague (avec un boy meets girl très alerte, dans Paris) et de poésie visuelle et sonore. Le film ne s'installe pas, attrape tout dans un mouvement continu, au risque de rester, parfois, à la surface des choses. Mais David Dusa a de très belles intuitions de cinéma. Et il invite à une passionnante réflexion sur le poids des mots et le choc des images à l'heure de la communication instantanée. Réflexion jamais théorique grâce au charme des interprètes, emballants.

  4. Télérama
    par Jacques Morice

    Beaucoup de cherme juvénile dans ce pastiche (godardien ?) au noir et blanc charbonneux, qui sait aussi être pertinent sur les occasion (pas si) manquées.

  5. Télérama
    par Frédéric Strauss

    Dans Paris et sur Facebook, une jeune fille venue d'Iran et un garçon qui danse sa vie commencent une histoire d'amour, tandis que leur parviennent les images de la répression des étudiants iraniens, en juin 2009. Un film qui invente un flux images-mots -musique plein d'intuitions sur le monde d'aujourd'hui.

  6. Libération
    par Bruno Icher

    A l'instar de son titre, le film de David Dusa pèche souvent par une certaine naïveté forcée. De même qu'il s'oblige parfois à expliquer la nature contradictoire des sentiments de ses héros, au lieu d'en rester à son patchwork initial, poétique, bordélique et parfois raté, mais séduisant.

  7. Le Figaro
    par Emmanuele Frois

    Cette histoire d'amour originale al’énergie de la jeunesse et le civisme sans frontières des nouvelle technologies.

  8. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    De l’impact des réseaux sociaux dans les révolutions arabes. Un témoignage touchant qui marie romance et actualité ardente, avec une naïveté de moyens qui ne dessert pas les propos. Au contraire.

  9. StudioCiné Live
    par Sandra Benedetti

    L'incidence des nouvelles technologies sur les jeunes, sur leur vision de la société, sur leur intimité est au coeur de ce film hybride musico-politico-dramatique qui ne va réellement nulle part.

  10. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    Une histoire d'amour moderne, entre une exilée iranienne et un artiste de rue qui vagabondent entre Paris et le monde virtuel. Une tentative pas tout à fait aboutie de mettre la mythologie d'A bout de souffle à l'heure de la Toile.

  11. Nouvel Obs
    par Xavier Leherpeur

    Un film ambitieux, chorégraphique et aérien dans sa forme, politique dans son propos, mais qui aborde trop de sujets (des révolutions arabes à l’omniprésence des réseaux sociaux) et encombre inutilement sa narration.