Toutes les critiques de Juliette

Les critiques de Première

  1. Première
    par Renan Cros

    Avec son héroïne capricieuse qui balade sa moue boudeuse au gré des cafés et des clubs branchés, on pourrait vite taxer Juliette de film petit bourgeois, à la préciosité agaçante. Mais c’était sans compter la justesse de ce portrait pop d’une fille « jeune et jolie ». Sous l’influence évidente de Sofia Coppola, le premier long métrage de Pierre Godeau épouse les sensations de son héroïne. De tous les plans, Astrid Bergès-Frisbey l’incarne comme en apesanteur. Tout l’enjeu de l’histoire sera de la faire redescendre au sol. Et c’est dans ces moments de confrontation entre la triste réalité de la vie (la maladie, la mort, l’absence) et la futilité du personnage que Pierre Godeau finit par séduire. Récit d’un retour sur terre, Juliette est donc un film fragile, maladroit parfois mais étonnamment sincère. Comme Flaubert prétendait être Madame Bovary, on ne serait pas étonné qu’il y ait beaucoup
    de Pierre Godeau dans cette Juliette-là.

Les critiques de la Presse

  1. Version Femina
    par Anne Michelet

    Entre sa sœur (Elodie Bouchez), son père malade (Féodor Atkine) ou son ex (Yannik Landrein), Juliette compose et dispose, tout en subissant parfois ce difficile exercice qu’est l’apprentissage d’une maturité qu’elle ne se résout pas à embrasser. Fragile et volontaire, si Juliette s’empêtre dans ses contradictions, elle demeure en tout point très attachante.

  2. Toutlecine.com
    par La rédaction de Toutleciné.com

    Tout juste peut-on regretter que la trame, bien qu'originale dans son développement, se révèle un poil convenue. L'un des rares points négatifs qui ne saurait gâcher un premier essai frais et agréable jusque dans sa bande son.

  3. Le Figaro
    par Olivier Delcroix

    Incarnée avec conviction et fragilité par la séduisante Astrid Bergès-Frisbey, cette Juliette-là nous touche au cœur. La comédienne qu'on avait découverte en fille du puisatier sous l'égide d'un Daniel Auteuil plus pagnolesque que jamais avant de la retrouver métamorphosée en sirène sensuelle dans Pirate des Caraïbes. La fontaine de jouvence trouve enfin un rôle en or. Sa fraîcheur n'a d'égale que sa beauté, entre Maïwenn et Laetitia Casta. Et Pierre Godeau en profite pour signer une attachante chronique sentimentale, dont on oubliera les quelques maladresses.

  4. Le JDD
    par Jean-Pierre Lacomme

    Pour son premier film, Pierre Godeau signe le séduisant portrait d’une jeune femme d’aujourd’hui. Son film est à l’image de son héroïne : parfois indolent, toujours séduisant. En Astrid Bergès-Frisbey (La Fille du puisatier), il a trouvé l’interprète parfaite. Touchante, infiniment touchante.

  5. Public
    par Florence Roman

    Juliette est un flm d’atmosphère, léger, un exercice de style plaisant, mais qui ne restera pas dans les annales.

  6. Ecran Large
    par Perrine Quennesson

    Malgré quelques maladresses, Pierre Godeau parvient à définir avec justesse l’angoisse et la perte de sens d’une génération en quête de repères.

  7. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    On peut reprocher à cette chronique son manque de maturité et de profondeur. Reste que son auteur lui insuffle un ton pop, dans l'air du temps, qui reflète bien les doutes existentiels de ces post-ados à la dérive.

  8. Evene
    par Claire Pérez

    Dommage que les scènes parlées aux dialogues clichés, manquent de spontanéité et créent un déséquilibre avec les scènes silencieuses plus efficaces. On alterne drame minimaliste et comédie sociale, alors qu'il aurait fallu à "Juliette" la gravité des films de Sofia Coppola pour marquer plus durablement.

  9. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Interprétée avec beaucoup de naturel et de vivacité, (...) Juliette teinte ce premier film de Pierre Godeau d'un charme rafraîchissant. Il ne manque plus qu'un scénario.

  10. Libération
    par La rédaction de Libération

    Juliette est le premier film de Pierre Godeau, fils du réalisateur et producteur Philippe Godeau (11.6). Sous influence Sofia Coppola, il fait le portrait d'une jeune fille désœuvrée en quête d'amour, interprétée par Astrid Bergès-Frisbey.

  11. Evene
    par Claire Pérez

    De quoi rendre irritant le personnage, trop superficiel, servi par le jeu peu naturel d'Astrid Bergès-Frisbey. Dommage que les scènes parlées, aux répliques clichées, manquent de spontanéité et créent un déséquilibre avec les scènes non-dialoguées plus efficaces.

  12. Télérama
    par Blottière Mathilde

    Ce portrait de femme-enfant qui refuse de grandir, mais va se révéler à elle-même, est un rien poseur : le réalisateur, Pierre Godeau, tente de retrouver, mais sans succès, la fantaisie d'un Michel Gondry. A voir, tout de même, pour Astrid Bergès-Frisbey, déjà remarquée dans des films aussi divers que La Fille du puisatier et Pirates des Caraïbes 3..

  13. Critikat.com
    par Clément Graminiès

    (...) le jeune réalisateur tente quelque expérimentation sur une plage de Normandie et restitue l’univers de l’héroïne en assumant totalement le côté bricolé de ses fantasmes littéraires (merci Gondry). Cela ne suffit néanmoins pas à donner au film l’épaisseur espérée pour être plus qu’un portrait de façade un peu poseur.

  14. Le Monde
    par Noémie Luciani

    Totalement dépourvu de distance critique vis-à-vis du microcosme privilégié auquel il se restreint, ce portrait maniéré de jeune fille en fleur peine à éveiller l'intérêt autant que l'empathie.