Toutes les critiques de Juste Sam

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Auteure-actrice et réalisatrice de son premier long métrage, Sabrina Nouchi a eu la main lourde. Elle fait de son héroïne, Sam, une ex-enfant de la DDASS qui « gagne » sa vie en braquant des types mariés –forcément friqués– qu’elle a préalablement séduits. Débarque soudain dans sa vie Julie, une autre jeune femme sexy qui va décider de suivre Sam dans ses actions d’éclat. En parallèle, l’ombre de la mère naturelle de Sam pèse sur le coeur et l’âme de nos filles desperados... La référence à Baise-moiest écrasante. Sabrina Nouchi n’est cependant pas Virginie Despentes et, au lieu d’un film-manifeste, provoc et punk, elle tire son histoire vers le mélo le plus chargé et plat qui soit. De l’interprétation, inégale, au montage, approximatif (ah les scènes de transition meublées par la musique), tout sonne, hélas, faux.