La nuit au musée 2

Le premier était génial, le second est encore mieux ! Ben Stiller rempile dans son rôle de gardien de nuit et nous offre un pur divertissement ! Si l’on retrouve avec plaisir les personnages de cire du premier volet (Owen « Jedediah » Wilson et Robin « Roosevelt » Williams, toujours aussi drôles et attachants), une nouvelle bande de méchants leur vole un peu la vedette : Alain Chabat en Napoléon et Hank Azaria en Kahmunrah, le nouveau bad guy, sont ridicules et hilarants à souhait. L’ensemble des seconds rôle a d’ailleurs été particulièrement soigné pour nous offrir un condensé d’humour, du début à la fin. Rien ne vient alourdir le film, pas de morale lancinante et agaçante, et le côté sentimental ne tombe pas dans la minauderie. Même Amy Adams, figure féminine de cette nuit, préfère l’aventure à l’amour… Juste un grand délire fantastique poussé à son paroxysme, une délicieuse avalanche de gags et de parodies. Grâce à un rythme rapide et soutenu, La nuit au musée 2 ne s’essouffle pas et fera rire petits et grands aux éclats.

Divertissement familial, La nuit au musée 2 offrira à ses visiteurs, surtout les plus jeunes, l'occasion de s'amuser de quelques rencontres historico-improbables et de spectaculaires batailles rangées entre légionnaires romains, grenadiers de la Garde, guerriers égyptiens.

Le concept se renouvelle peu : mêmes dialogues gentiment absurdes, même pagaille bon enfant. Sauf que, cette fois, grâce des effets spéciaux, les oeuvres d'art prennent vie aussi. (...) Ce bel hommage donne de la profondeur à l'attraction (au sens propre du terme : Ben Stiller se retrouve happé dans une photo des années 40 et pique sa fourche au paysan du célèbre American Gothic de Grant Wood)... On réserverait presque son ticket pour une troisième nuit.

Très attendue par les fans, cette suite risque fort de les décevoir puisqu'elle se contente de recycler sans innover. La délicieuse originalité s'en est allée : reste quelques bons gags.