Le goût des merveilles

 Il exhale aussi une nuée de bons sentiments. Trop sans doute. Le pays de Pagnol n'est pas celui des Bisounours. Mais on est conquis par la performance délicate de Benjamin Lavernhe, pensionnaire à la Comédie-Française, et par le jeu très nature de Virginie Efira. 

Certes, les bons sentiments sont de mise mais la sincérité évidente de l’entreprise et le charme des acteurs, sobres et solaires, l’emportent haut la main. 

Dans des paysages solaires d’une beauté cathartique (car Pierre transforme son asociabilité en panthéisme),l’histoire merveilleuse de ce couple improbable est réconfortante.

Ce scénario ne brille ni par son originalité, ni par sa vraisemblance. 

Bon, l’intrigue est tout à fait cousue de fil blanc mais ne prétend pas être autre chose (on l’espère) qu’une distraction sous le soleil de la Provence.