Toutes les critiques de Le Village de Carton

Les critiques de Première

  1. Première
    par Vanina Arrighi de Casanova

    Cri désespéré et crise mystique, le nouveau film du réalisateur de L’Arbre aux sabots (Palme d’or à Cannes en 1978) s’ouvre sur l’accablement d’un vieux prêtre qui voit son église déconsacrée, perdant ses ouailles et sa raison d’être. Mais à peine l’endroit est-il vidé qu’un groupe de migrants clandestins y trouve refuge et rend fugacement au lieu de culte son rôle social, avant d’en faire le théâtre d’échanges pessimistes sur l’état du monde. Ce huis clos oppressant à la symbolique pesante (les christs que l’on déboulonne...) s’étouffe de désespoir et peine à dégager du sens.

Les critiques de la Presse

  1. A voir à lire
    par Jean-Claude Arrougé

    Le Village de carton apparaît comme une œuvre douloureuse et profonde, mais aussi comme un film salutaire. De plus, par son côté symbolique, cette oeuvre est un conte humain bouleversant

  2. La Croix
    par Arnaud Schwartz

    Ermanno Olmi signe un très beau film mettant en scène le désarroi d’un prêtre vieillissant face à la misère d’un groupe de migrants illégaux.

  3. Paris Match
    par Alain Spira

    Avec ce film allégorique à la photographie et aux cadrages admirables, l’Italien Olmi se rapproche de la problématique artistique et sacrificielle d’un Tarkovski. Tourmenté à souhait, Michael Lonsdale explore ici avec brio un rôle qui n’est pas vraiment de composition. Plutôt confidentiel, ce film exigeant mérite de rencontrer ses ouailles cinéphiliques.

  4. Pariscope
    par Arno Gaillard

    Olmi pousse un cri générationnel entre christianisme et communisme qui nous demande d'aller vers les plus démunis.

  5. Culture box by france Tv
    par Jacky Bornet

    Ermano Olmi, auteur du scénario original, maîtrise l’équation de toutes ces composantes, au rythme languissant qui a toujours été le sien. Huis-clos, puisque toute l’action est condensée dans l’enceinte de l’église et du presbytère, aux dialogues dominants, mais aussi nanti d’une belle utilisation des sons off (hélicoptères, coups de feux, cris…), « Le Village de carton » évoque plus une pièce de théâtre, où il aurait plus sa place que dans une salle de cinéma.

  6. Les Fiches du cinéma
    par La redaction de Les Fiches du Cinema

    Ermanno Oli, malgré son talent, ne peut tenir jusqu'à la dernière minute son allégorie, qui s'éteint avant.

  7. Le Figaro
    par Marie-Noëlle Tranchant

    Le Village de carton est une sorte d'auto sacramental, un mystère médiéval, naïf et profond, axé sur l'identification du Christ au plus petit et au plus démuni.

  8. Le Monde
    par Franck Nouchi

    Ermanno Olmi confirme qu'il occupe une place singulière dans le cinéma italien contemporain. A gauche. Plus précisément, à la gauche du Vatican.

  9. Nouvel Obs
    par Xavier Leherpeur

    Ermanno Olmi, (...) orchestre ce huis clos théâtralisé de façon inégale, d’abord pesante dans sa mise en place puis plus inspirée. Osant même un finale surprenant.

  10. Télérama
    par Pierre Murat

    Le film est sombre, esthétiquement beau, théâtral. Dénué de la grâce électrisante qui illuminait des oeuvres d'espoir comme A la poursuite de l'étoile (1983).

  11. Paris Match
    par Alain Spira

    Avec ce film allégorique à la photographie et aux cadrages admirables, l’Italien Olmi se rapproche de la problématique artistique et sacrificielle d’un Tarkovski. Tourmenté à souhait, Michael Lonsdale explore ici avec brio un rôle qui n’est pas vraiment de composition. Plutôt confidentiel, ce film exigeant mérite de rencontrer ses ouailles cinéphiliques.