Toutes les critiques de Ma compagne de nuit

Les critiques de Première

  1. Première
    par Philippe Rouyer

    En refusant le pathos comme les explications psychologiques, Isabelle brocard aspire à une épure dans le langage qu'elle a bien du mal à atteindre. Car, à force d'âpreté et de minimalisme, ses personnages finissent tout simplement par perdre toute consistance.

Les critiques de la Presse

  1. Télérama
    par Guillemette Odicino

    Aucun pathos dans ce drame pudique. L’agonie s’inscrit dans une bulle ouatée où l’on s’éteint à l’abri, détaché de ses proches, dont on refuse la compassion. (…) Beau choix que la vibrante et de plus en plus éthérée Emmanuelle Béart.

  2. Le Figaro
    par Marie-Noëlle Tranchant

    Il y a de tout dans ce mélodrame à la fois attachant et agaçant : des scènes conventionnelles et des personnages secondaires sacrifiés. Mais le parti pris d'affronter la maladie et la mort à travers deux caractères féminins bien trempés ne manque pas de force ni d'allure.

  3. Le Parisien
    par Marie Sauvion

    Sur un sujet délicat, Isabelle Brocard signe un film inégal, parfois lesté par sa théâtralité, mais qui sait émouvoir sans se complaire dans le pathos

  4. Le Monde
    par Jean-Luc Douin

    Elle est pleine de vie (Hafsia Herzi), elle est mourante (Emmanuelle Béart). Sans s'embarrasser de délicatesses, Isabelle Brocard montre une agonie. (...) Isabelle Brocard (et sa co-scénariste Hélène Laurent) ont pensé à Ingmar Bergman, à ses Cris et chuchotements, on voit que tout est analysé, c'est tout le problème de Ma compagne de nuit qui "projette" un scénario, plutôt qu'un précipité d'émotions.

  5. Nouvel Obs
    par Marie-Elisabeth Rouchy

    Beau sujet et super duo d’actrices (Emmanuelle Béart, amaigrie pour le rôle, est bouleversante, Hafsia Herzi, carrément formidable) parasités, hélas, par un scénario vraiment lourdaud.

  6. Les Inrocks
    par Serge Kaganski

    Sous auspices bergmaniens, Isabelle Brocard dresse un double portrait de femme fondé sur une série d’oppositions : décharnée/voluptueuse, riche/pauvre, payante/payée. Dommage que sa mise en scène surligne l’aspect étouffant de son sujet au lieu de le transcender.

  7. L'Express
    par Christophe Carrière

    Le pathos ici, l'émotion là, la rage de Hafsia Herzi... Il n'y a qu'Emmanuelle Béart qui étonne en jouant la souffrance avec tellement de théâtralité qu'on sort de là heureux que son calvaire soit enfin terminé.