Revolución

Un assemblage de courts métrages est toujours aléatoire. Ici, la jeune garde du cinéma mexicain, menée par Gael Garcia Bernal et Diego Luna, producteurs-réalisateurs, montre l'étendue de sa richesse et de son talent. Les oeuvres, inégales mais de bonne tenue, sont enserrées par deux bijoux : La Bienvenue, de Fernando Eimbecke (...) et 7th Street & Alvarado, de Rodrigo Garcia.

En dix courts-métrages, on découvre la variété, la richesse de leur univers, ainsi que leur vision tantôt nostalgique, symbolique, désabusée, poétique ou réaliste.

Cette fable aussi élémentaire que saisissante fait simplement le lien, dans un élégant mouvement, entre la passé (1911) et le présent (2010), qui se confondent in fine de façon troublante. Magnifique.

Entreprise stimulante, le film omnibus rafraîchit les leitmotive icinographiques du pays. (...) petit bijou acerbe et trendre.

es dix réalisateurs brossent un portrait lucide et attachant du Mexique d’aujourd’hui. Si le film de Carlos Reygadas ("Ceci est mon royaume") est décevant, en revanche, il y a des bijoux : "la Bienvenue", de Fernando Eimbecke, "7th Street & Alvarado", de Rodrigo García ou "R-100", de Gerardo Naranjo. Le plus étonnant est la vitalité de ce cinéma mexicain : même dans les épisodes les plus faibles, il passe une sacrée électricité. C’est du cinéma de combat, du meilleur.

Film à sketches forcément inégal, mais décapant.

Deux caractéristiques essentielles marquent ces films : la transposition de l'attente révolutionnaire à l'époque contemporaine et le sentiment de désappointement, tantôt tragique, tantôt ironique, qui l'accompagne

Inégal par nature, ce film à sketches vaut surtout pour sa description d’un Mexique contemporain rongé par la mondialisation et amnésique quant à son passé révolutionnaire. Intéressant à défaut d’être captivant.

Programme de 10 courts-métrages (...) ces variations ressembles à un exercice de style trop scolaire pour séduire et manque d'un point de vue.