Toutes les critiques de The Duke

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thierry Chèze

    The Duke restera donc comme l’ultime long métrage de Roger Michell, disparu le 21 septembre dernier, à seulement 65 ans. Le réalisateur de Coup de foudre à Noting Hill s’y déploie dans un des genres chouchous du cinéma britannique, la comédie sociale. Et ce à travers un récit inspiré par le coup d’éclat en 1961 d’un chauffeur de taxi sexagénaire qui, mécontent de la politique gouvernementale envers les retraités, a dérobé un tableau de Goya au cœur de la National Gallery, réputée inviolable. On retrouve ici les deux piliers de son cinéma : une malice savoureuse et sa passion pour les comédiens. Le tout symbolisé par Jim Broadbent qui s’en donne à cœur joie dans ce personnage d’insoumis pépère ayant fait tourner en bourrique toutes les polices de Grande- Bretagne. Le manque de relief de la réalisation passe au second plan, le plaisir se situe ici dans sa facétie contagieuse et un cabotinage élevé au rang d’art.