Toutes les critiques de Un autre homme

Les critiques de Première

  1. Première
    par Didier Roth-Bettoni

    La critique de cinéma, repaire d’imposteurs ? C’est ce qu’il faut lire entre les lignes du caustique film de Lionel Baier (Comme des voleurs). Dans ce portrait très parlé et en noir et blanc, un jeune homme chronique des films sans aimer le cinéma et se laisse manipuler par une femme riche et instruite. Ce film d’apprentissage est souvent drôle, parfois cruel et toujours intelligent, notamment sur la notion de goût.

Les critiques de la Presse

  1. Elle
    par Françoise Delbecq

    Homme dans le tourbillon des sentiments, qui ne maîtrise rien, qui ne voit rien, bref, un spectateur de la vie, c'est tout cela que Lionel Baier filme avec son vrai regard de cinéaste.

  2. Le Monde
    par Jean-Luc Douin

    Un autre homme revisite avec brio des thèmes qui sont chers à l'auteur : la double vie, l'imposture. C'est une étude sans concessions des mécanismes du désir, qu'il s'agisse de sexe ou de prétention journalistique. (...) Le film se termine par un rendez-vous dans un café avec Bulle Ogier, qui exalte "le plaisir de désobéir", invitation à filmer en liberté.

  3. Paris Match
    par Alain Spira

    Ce film en noir et blanc, ponctué de demi-teintes, redonne de belles couleurs au cinéma suisse. Avec adresse, Lionel Baier nous balance sa comédie à la figure comme une boule de neige helvétique. Jailli du projecteur, le projectile surprend, jette un froid qui nous coule dans le dos en nous faisant rire jaune, façon neige pisseuse. Il faut dire que le facétieux Baier a glissé dans ses boulettes de flocons compressés quantité de piques hilarantes, histoire de dégonfler pas mal d'égo. Le réalisateur réussit même le prodige de rendre sympathique son film avec des personnages qui ne le sont pas.

  4. Télérama
    par Pierre Murat

    pas de longueurs foutraques, mais un noir et blanc intense et une épure de conte classique, cruel. Baier filme toujours aussi bien les corps (...) C'est le côté « balzacien » du scénario qui, cette fois, laisse à désirer. (...) Bref, le fond pèche. La forme, ­elle, reste prometteuse.