Nom de naissance Constance Bennett
Naissance
New York City, New York, USA
Décès
Profession(s) Interprète
Avis

Biographie

Après des commencements hasardeux, durant lesquels quelques succès (Poupées de théâtre, E. Goulding, 1925) ne l'empêchent pas de préférer filer le parfait amour avec le millionnaire Phillip Plant ou le marquis de la Falaise de Coudray, elle revient à Hollywood aux débuts du parlant, bien décidée à se défendre. Avec une ténacité et un sens du spectacle hérités de son père, le célèbre acteur de théâtre Richard Bennett, elle discuta ses contrats avec une alacrité proverbiale et devint vite la vedette la mieux payée de la capitale du cinéma. Dramatiquement limitée, elle eut le coup de génie d'introduire dans ses interprétations lacrymales un recul ironique et un perpétuel clin d'il au public. On ne croyait pas beaucoup à ses personnages de fille mère, mais on venait voir la belle actrice aux yeux pétillants de malice, à la ligne élégante et aux toilettes mirobolantes. Souvent peu convaincantes, ses créations sont toutes cependant irrésistiblement séduisantes. Aux sombres mélodrames réalisés sans humour par Paul L. Stein (Born to Love, 1931) ou Archie Mayo (Bought, id.), on préférera ceux de Gregory La Cava et de George Cukor, qui, mieux que personne, ont compris Constance Bennett. Dans Bed of Roses (La Cava, 1933) ou dans Rockabye (G. Cukor, 1932), la comédie s'empare du drame et l'actrice y jette tous ses feux. Son meilleur film reste l'émouvant What Price Hollywood ? (Cukor, 1932), où elle fut, sans ironie, convaincante et juste en serveuse de restaurant propulsée au firmament du cinéma. À partir de 1933, sa popularité bat de l'aile : La Cava lui confie un rôle brillant mais bref, dans Benvenuto Cellini (The Affairs of Cellini, 1934). Le Couple invisible (1937), sa suite Fantômes en croisière (1939) et Madame et son clochard (1938), tous de Norman Z. McLeod, lui assurent un regain de célébrité et lui permettent de faire ce qu'elle fait de mieux : jouer la comédie. Mais, après, elle ne joue plus que des rôles de complément, dont certains très réussis : la rivale de Garbo dans la Femme aux deux visages (Cukor, 1941), la belle-mère de Lana Turner dans Madame X (David Lowell Rich, 1966), son dernier film. Liée aux noms de La Cava et de Cukor, et à la période 1930-1933, Constance Bennett fut la comédienne de la comédie américaine naissante.

Filmographie Cinéma

Année Titre Métier Rôle Avis Spectateurs
2015 Fantomes en croisiere Acteur CLARK Mabel
2015 Le Crime Etait Presque Parfait Acteur MOYNIHAN Jane
2015 Quand On Est Belle Acteur Laura Murdock
1965 Madame X Acteur ANDERSON Estelle
1954 Une femme qui s'affiche Acteur Herself

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