Harry Potter et la Chambre des secrets
Warner Bros.

"Parmi les choses que ce Harry Potter fait très bien, c'est d'approfondir l'atmosphère plus sombre et plus effrayante pour le public."

Le 15 novembre 2002, tout juste un an après la sortie de Harry Potter à l'école des Sorciers, sortait la suite, Harry Potter et la Chambre des Secrets, dans les cinémas américains (il faudra attendre le 4 décembre en France). On fête donc aujourd'hui le 20e anniversaire du film de Chris Columbus, le plus long de toute la saga (presque 3 heures) et l'un des plus encensés à sa sortie par la critique.

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En se replongeant dans les archives, on se souvient que la presse américaine a applaudi le changement de ton de ce deuxième volet, nettement moins enfantin que le premier. Le magazine Entertainment Weekly appréciait en effet le tournant sombre pris par la saga : "Parmi les choses que ce Harry Potter fait très bien, c'est en effet d'approfondir l'atmosphère plus sombre et plus effrayante pour le public." 

Variety soulignait quand même la "longueur excessive" du film, mais saluait aussi "son côté plus sombre et plus dramatique", affirmant que le film avait su trouver "son propre souffle en dehors des livres, quelque chose que Harry Potter à l'école des Sorciers n'a jamais réussi à faire." 

De son côté, The Guardian faisait l'éloge du scénario "plus ténébreux", regrettant tout de même le jeu d'acteurs "qui aurait pu être mieux".

Le New York Times avait trouvé l'ensemble un peu "épuisant. Mais en fin de compte, il n'y a pas de quoi être trop déçu". 

Plus sévère, Rolling Stone regrettait l'approche de Chris Columbus, "qui reste trop fidèle à JK Rowling et étouffe sa créativité, faisant que le film s'éternise pendant près de trois heures".

Et Première ? Dans le magazine de l'époque, la critique était largement positive, assurant à "tous ceux qui avaient trouvé le premier opus relativement plan-plan" que cette suite était "plus proche d'un film d'action (...) La multiplication des temps forts (enfin, le quidditch est devenu un sport spectaculaire!) pourra même filer les chocottes à certains petits. Et la scène, particulièrement réussie, des araignées galopant dans la forêt interdite reste un morceau de bravoure..."