Happy ever afters

Entraîné par une mise en scène au diapason, Happy Ever Afters tangue comme une pièce montée dont un cuistot maladroit aurait oublié le glaçage. Reste un charme dû aux acteurs de seconds rôles et à la présence singulière de Sally Hawkins, la révélation de Be Happy de Mike Leigh.

Elle se marie avec un clandestin. Il épouse une jalouse maladive. Les noces se déroulent dans le même restaurant. La comédie avance de quiproquos en malentendus, hélas attendus. Donc pas très drôles.

Cherchant à réconcilier Mike Leigh, Quatre mariages et un enterrement et The Full Monty, Happy Ever Afters n'arrive à peu près à rien. Dommage, son personnage principal, une mère célibataire n'arrivant pas à joindre les deux bouts et interprétée par Sally Hawkins, est très bien.

Dans la famille, Happy Ever Afters serait l'oncle qui, en fin de banquet, raconte des blagues pas drôles. Insupportable !