Toutes les critiques de Jason Bourne : l'héritage

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    La trilogie des Bourne a beau s’être achevée de manière parfaite, le studio a décidé de prolonger la saga, confiant au scénariste Tony Gilroy la mission de mettre en scène une nouvelle intrigue. L’Héritage se déroule donc en parallèle du dernier épisode (La Vengeance dans la peau) mais se concentre sur un nouveau venu, Aaron Cross,qui serait une pâle copie de Bourne sans la considérable présence de son interprète, Jeremy Renner. Alimentée par une paranoïa en béton, l’action en flux continu garantit un spectacle presque épuisant. Gilroy y a ajouté des considérations faussement lucides sur les activités des services secrets (« moralement injustifiables mais absolument indispensables »). Dans le même temps, son cinéma propage le mythe discutable de la toute-puissance militaire américaine. La réalité, c’est que la logistique est importante, mais que les motivations sont douteuses et les résultats moyens. Un peu comme dans ce film.

Les critiques de la Presse

  1. Le Parisien
    par Alain Grasset

    Un Jeremy Renner qui s’est glissé dans la peau d’un autre agent, Aaron Cross. Le scénario prolonge astucieusement la saga et lui fait honneur, (...) Bien qu’il évolue dans un monde similaire à Bourne, Aaron Cross n’est pas conscient de ce qui les lie. Ici, on est dans l’authenticité et il importait de bien dégager l’humanité du personnage. Renner s’est parfaitement coulé dans les détails physiques du personnage. Son intensité à fleur de peau en fait un cousin idéal de Bourne.

  2. Télé loisirs
    par Gwénola Trouillard

    Si Aaron Cross n'a pas le magnétisme du tueur sans mémoire incarné par Matt Damon, il est taillé dans la même étoffe. Un nouvel espion est né, Jason Bourne : l'héritage a tout pour être le blockbuster de la rentrée.

  3. Critikat.com
    par Alexis Gilliat

    Il s’agit au départ d’une équation pour producteurs : comment poursuivre l’exploitation du filon Jason Bourne, devenu la référence indépassable du cinéma d’action moderne, sans Jason Bourne ? Comme le rappelle son titre, le film vit plus volontiers sur « l’héritage » qu’il n’impose de nouveaux standards. Pourtant Jason Bourne : l’héritage est une suite/un spin-off qui remplit excellemment son office, et se permet même d’avoir une identité propre. Sans pouvoir toutefois s’émanciper de son statut, ni s’empêcher, par instants, de tout vouloir refaire – l’horizon, souvent discernable dans une suite, du remake voire du palimpseste.

  4. A nous Paris
    par Fabien Menguy

    Une traque mouvementée agrémentée de la présence de Rachel Weisz en biologiste dépassée par les événements, pour un film certes moins original et frénétique que ses prédécesseurs, mais diablement efficace, notamment grâce à un Jeremy Renner sévèrement Bourné.

  5. Le Figaro
    par Olivier Delcroix

    Jeremy Renner succède à Matt Damon dans un thriller d'espionnage mené de main de maître, qui reprend tous les ingrédients des romans de Robert Ludlum.

  6. CinémaTeaser
    par Emmanuelle Spadacenta

    Jeremy Renner est impressionnant dans cet opus parallèle à la trilogie Bourne se débattant avec sa propre identité.

  7. Le Monde
    par Noémie Luciani

    "L'Héritage" pointe a posteriori ce qui faisait le véritable visage de la trilogie Bourne : plus encore que l'intrigue, un rythme impitoyable conçu comme tissage intelligent d'un montage à grande vitesse et de la musique trépidante de John Powell.

  8. StudioCiné Live
    par Sophie Benamon

    Certes, le film est parfois bavard, compliqué et Tony Gilroy manie la caméra de manière moins exaltée que Paul Greengrass, mais le film a du fond, la franchise est sauvée notamment par quelques séquences d'action d'anthologie.

  9. Télé 7 jours
    par Uriell Ceillier

    Dopé à l'action, cet "Héritage" tiendrait presque de la pâle copie sans le charisme XXL de Jérémy Renner.

  10. Télérama
    par Frédéric Strauss

    La course est brillamment relancée dans ce thriller percutant et soigné, mené par un étonnant Jeremy Renner.

  11. Nouvel Obs
    par Olivier Bonnard

    Le film, qui alterne de façon un peu binaire les scènes de bla-bla et les scènes de boum-boum (dont une tuerie méthodique, glaçante de réalisme, dans un labo de recherche), peine à trouver son identité, et sa raison d’être.

  12. Le JDD
    par jdd jdd

    Montacge haché, scènes qui durent quelques secondes, scénario fumeux en dépit de cascades impressionnantes. Efficace certes, mais on en sort essoré avec un sentiment de déjà-vu.

  13. Ecran Large
    par Sandy Gillet

    Un jeu de chat et de souris pas déplaisant surtout lors de la séquence attendue de course-poursuite, passage dorénavant obligée de la franchise Bourne, mais qui n’apporte absolument rien à la saga. Du travail bien fait mais sans âme en quelque sorte.

  14. Télé Star
    par La rédaction de Télé Star

    Film d'action efficace qui souligne l'impressionnant potentiel de l'espionnage américain. En outre, Jeremy Renner succède dignement à Matt Damon.

  15. par Uriell Ceillier

Dopé à l'action, cet Héritage tiendrait presque de la pâle copie sans le charisme XXL de Jeremy Renner. La révélation de Démineurs est bien le digne héritier de Matt Damon : il a vraiment l'action dans la peau et l'étoffe d'un super héros.

  • Nouvel Obs
    par Olivier Bonnard

    Un Jason Bourne sans Jason Bourne : c’est l’exploit qu’accomplit ce quatrième volet de la saga de l’espion qui doutait, centré sur un autre agent secret encore plus redoutable, et encore plus recherché. Sur un plan purement athlétique, Jeremy Renner, qui avait déjà donné un aperçu de ses capacités dans « Mission : Impossible – Protocole fantôme », ne démérite pas, mais il lui manque cette vulnérabilité qui permettait de s’identifier si pleinement à Matt Damon. Le film, qui alterne de façon un peu binaire les scènes de bla-bla et les scènes de boum-boum (dont une tuerie méthodique, glaçante de réalisme, dans un labo de recherche), peine à trouver son identité, et sa raison d’être.

  • Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Comme les trois précédent, ce nouvel épisode déploie une intrigue suffisamment complexe pour occupé l'esprit et faire croire que l'essentiel n'est pas dans les poursuites spectaculaires et les mitraillages qui envahissent l'écran. Même s'il n'a pas la saveur des premiers, le film est soigné et efficace.

  • Le Monde
    par Noémie Luciani

    A l'image de la musique qui le porte, L'Héritage s'apprécie comme une variation. Pour qui aime le thème original (de la trilogie portée par Matt Damon, ndlr), l'écart peut surprendre. Bourne achève le sprint, Cross entame la course de fond : le rythme change, mais le sport reste le même.

  • A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Episode efficace, mais un peu vain d’une franchise qui aurait peut-être dû s’arrêter au numéro 3 !

  • Les Inrocks
    par Jacky Goldberg

    Malgré une entame rythmée, le Jason Bourne nouveau s’embourbe. Rendez-nous Matt Damon !

  • Empire
    par Ian Nathan

    Aussi honnêtement qu'ils ont essayé de continuer l'ancienne excellente série de films d'espionnage, tout ce que Gilroy et son équipe concoctent ne sert qu'à railler l'excellence et la passion avec laquelle Greengrass a livré ses films.

  • Les Cahiers du cinéma
    par Mathieu Macheret

    L'action, réduite à la portion congrue, est à l'image du morceau de bravoure final – une poursuite à moto – bâclée par un montage hasardeux, essoufflée par l'usage du téléobjectif.

  • L'Express
    par Julien Welter

    On se désintéresse très vite de cette histoire car dans Jason Bourne : L'Héritage, il n'y a pas Jason Bourne. Il n'y a qu'un mauvaise copies du personnage. Bref, le projet n'a pas de sens, si ce n'est de prendre le spectateur pour un gogo en apposant le nom du héros en haut de l'affiche. Démarche cynique à la limite de l'arnaque.