La Cité des dangers

Il faut toute l’expérience d’un Robert Aldrich, son talent et, sans doute, une bonne part de culot pour parvenir à faire tenir debout un tel édifice.

En 1975, Robert Aldrich effectuait une plongée sans corde de rappel chez les minables. Et en rapportait un film d’une terrifiante honnêteté.

C’est apparemment un film noir dont l’intrigue criminelle est parasitée, jusqu’à en être presque recouverte, par une histoire d’amour particulièrement originale.

(...) on peut être séduit par cette vision sans compromis et la torpeur qui affecte la plupart des personnages.