Toutes les critiques de Mumu

Les critiques de Première

  1. Première
    par François Cardinali

    Evitant la nostalgie façon images d'Epinal comme dans Les choristes, il trouve l'émotion juste, portée par l'interprétation de Valentin Ferey et Baltazar Dejean de la Bâtie, les deux jeunes héros de l'histoire. Et puis, il y a Sylvie Testud, impeccable dans le rôle de Mumu, agressive et parfois (trop?) hystérique, mais dont les méthodes pédagogiques s'avèrent, au final, payantes? Par petites touches, Joël Séria retrouve alors les saveurs des galettes de son enfance, dans un récit simple et authentique.

Les critiques de la Presse

  1. Le Figaro
    par Olivier Delcroix

    Entre les Disparus de Saint-Agil, Les 400 Coups, de Truffaut, et les Choristes, Mumu se fraie une place : discrète, fragile et tendre.

  2. Nouvel Obs
    par Marie-Elisabeth Rouchy

    Joël Séria, qui ne tournait plus que des séries pour la télévision, renoue avec le cinéma. Situé dans l’immédiat après-guerre, son film a un parfum désuet mais charmant.

  3. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    Une cruauté, une sauvagerie, qui s’exprime littéralement à travers le personnage de Mumu, enseignante borderline – incarnée par Sylvie Testud, qu’on voit certes un peu trop et partout, surtout dans les films d’époque, mais qui fait son boulot avec une sécheresse adéquate.

  4. L'Express
    par Christophe Carrière

    (...) Mumu, chronique autobiographique de son séjour dans un pensionnat charentais, en 1947, n'a pas l'insolente saveur du Seria d'antan. C'est du souvenir sans aspérités. Pis, c'est gentil. On préférait quand il mordait les mollets de la bienséance.

  5. Le Monde
    par Jean-Luc Douin

    (...) dans la veine des Choristes de Christophe Barratier, des Fautes d'orthographes de Jean-Jacques Zilbermann, du Petit Nicolas de Laurent Tirard, Mumu invite le spectateur à une récréation nostalgique ou un divertissement rétro dépaysant, selon sa génération.
    Tout cela est bon enfant, un poil caricatural mais sans racolage, solidement mis en scène. Le test suprême de ce type de film est néanmoins la façon de jouer des enfants. Avouons que sur ce point, l'on ne retrouve pas ici toute la grâce des films de Truffaut ou de Doillon.

  6. Le JDD
    par Jean-Pierre Lacomme

    Un scénario manichéen. Même Sylvie Testud est obligée de surjouer l’enseignante acariâtre pour lui donner un peu d’épaisseur.