Toutes les critiques de Titina

Les critiques de Première

  1. Première
    par Sylvestre Picard

    Que fait Mussolini à hanter les films d’animation récents ? A peine remis de l’incroyable Pinocchio de Guillermo Del Toro où la marionnette se moquait du Duce et de ses sbires, le revoilà dans Titina. Par surprise, en fait, puisque le film suit la relation d’amitié/rivalité entre deux explorateurs du Pôle dans les années 20, le suédois Amundsen et l’italien Nobile -le tout vu à travers les yeux d’une adorable petite chienne, Titina. Quand il surgit, Mussolini apparaît comme un crétin belliciste et infantile dans ce Titina, qui ne cherche pas à creuser son contexte - l’Italie fasciste dans l’Europe des extrêmes - mais ambitionne d’être un vrai récit d’aventures, aérien et palpitant, construit (façon Rush ou Le Mans 66) sur le duo formé par deux personnalités aux caractères opposés réunis par l’amour du sport extrême. Le seul vrai extrême de ce joli film.