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La BO survoltée de Baby Driver donne envie de revoir les meilleurs moments de Shaun of the Dead et Scott Pilgrim.

Baby Driver vient de sortir au cinéma. Son concept ? Un jeune chauffeur de braqueurs de banques (Ansel Elgort) rythme ses courses par ses morceaux préférés, afin de couvrir son acouphène. Une bonne excuse pour remplir le film de chansons plus dynamiques les unes que les autres. La scène d'ouverture, qui vient d'être dévoilée sur la toile, est notamment un véritable morceau de bravoure en terme de montage musical. Edgar Wright est coutumier du fait : comme celui de son personnage, le lecteur mp3 du réalisateur déborde de tubes. Et il est très fort pour savoir les utiliser avec brio à l'écran. Voici notamment 3 séquences musicales inoubliables.

 

L’intro à 200 à l’heure de Baby Driver est en ligne

"Don’t Stop Me Now"
Dans Shaun of the Dead (2005), Simon Pegg et Nick Frost tentent d’abord d’éliminer les zombies avec les rebuts de leur collection de 33 tours (Dire Straits, la B.O. de Batman…) avant de les éclater à coups de queues de billard en se calant sur le rythme de "Don’t Stop Me Now". Une scène qui préfigure le concept de Baby Driver (où un autre morceau de Queen joue d’ailleurs un rôle décisif).

 

"We are Sex Bob-ombs !"
"One, two, three, four !" Le générique de Scott Pilgrim (2010) paye son tribut aux jeux Rock Band et Guitar Hero avec cette intro où Ellen Wong écarquille des yeux hallucinés devant la puissance de feu du groupe de Michael Cera (qui interprète ici un titre composé spécialement par Beck). "You guys are… amazing !" On a fait à peu près la même tête ahurie devant Baby Driver.

 

"I’m Free"
Une voiture, de la musique, les kilomètres qui défilent. Les retrouvailles automobiles de la bande de potes du Dernier Pub avant la fin du monde (2013) sont un peu la version dark de Baby Driver, quand on comprend que Gary King (Simon Pegg) écoute la même chanson en boucle depuis vingt ans et que sa cassette des Soup Dragons n’a jamais quitté l’autoradio. Des risques de ne pas savoir changer de disque. 

 

Baby Driver vise l’orgasme cinétique, le swing, la fluidité et la joie pure